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Une lecture initiale de l’urbanité térranéenne proposée sur le terrain par Clémentine Périnaud, doctorante sur le projet ALARIC, a eu pour objectif de remettre en perspective la construction du paysage terranéen dont la stratification a progressivement été mise en évidence dans le parcours. Elle a été discutée par Cendrine Sanquer, animatrice de l’architecture et du patrimoine à la ville de Saint-Etienne, | Une lecture initiale de l’urbanité térranéenne proposée sur le terrain par Clémentine Périnaud, doctorante sur le projet ALARIC, a eu pour objectif de remettre en perspective la construction du paysage terranéen dont la stratification a progressivement été mise en évidence dans le parcours. Elle a été discutée par Cendrine Sanquer, animatrice de l’architecture et du patrimoine à la ville de Saint-Etienne, | ||
- | A lire le document d’accompagnement de la visite de terrain | + | A lire le document d’accompagnement de la visite de terrain |
== Après-midi – différentes démarches plastiques de saisine du quotidien urbain == | == Après-midi – différentes démarches plastiques de saisine du quotidien urbain == | ||
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- | ===== Atelier expérimental 2 du projet ALARIC ===== | ||
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- | == Propos introductif == | ||
- | La confrontation des regards disciplinaires sur un même terrain d’étude est la ligne directrice de ces ateliers expérimentaux. La journée se propose de revenir sur les spécificités du site givordin afin de comprendre l’attrait de la recherche urbaine pour ce terrain. Givors a en effet constitué et constitue un terrain privilégié, | ||
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- | == Première partie, 9h30-12h30 : balade urbaine - Repérer l' | ||
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- | **Animateurs : Clémentine Périnaud, doctorante en géographie-aménagement (projet ALARIC), accompagnée de André Vincent, ethnologue, directeur du responsable du service des Affaires Culturelles de la ville de Givors.** | ||
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- | Articulée autour de plusieurs espaces de la ville industrielle givordine aujourd’hui disparus de son paysage urbain (gare d’eau, bassin du canal de Givors à Rive-de-Gier et site industriel VMC), la balade se propose de revenir sur la structuration du site de Givors et la gestion de l’héritage d’une organisation urbaine guidée par les nécessités de l’industrie. | ||
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- | == Deuxième partie, 13h30-17h30 : transformations de la ville et productions de récits == | ||
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- | **Présentation du projet documentaire et scientifique, | ||
- | **Par Yves Bourget, documentaliste et Gaëlle Rivière, documentariste aux archives municipales de Givors** | ||
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- | Le projet en cours de film documentaire sur Givors (sortie prévue en juin 2017) s’inscrit dans l’appel à projet DRAC-Région Rhône-Alpes sur les mémoires du XXe siècle. A dimension scientifique et culturelle, le projet aborde les transformations urbaines et sociales à Givors, en témoignant des « crises » du second XXe siècle (désindustrialisation, | ||
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- | Les transformations à Givors sont singulières : il est difficile de concevoir que l’assèchement du canal de Givors à Rive-de-Gier suivi de la construction de l’autoroute n’ait pas suscité d’opposition, | ||
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- | //Une démarche participative de constitution d’une mémoire locale sur les crises givordines // | ||
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- | Le projet souhaite prendre en compte l’actualité de la crise à Givors, mais en décentrant le regard. Crise générale, crise particulière de la ville, crise individuelle, | ||
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- | Le projet ayant débuté il y a peu, il est difficile de tirer des conclusions sur la façon dont les changements de Givors sont perçus aujourd’hui. Pour le moment, domine un discours du regret, des choses perdues, et surtout l’attente d’un bénéfice à ces transformations. La thématique du changement suscite en tout cas un réel intérêt, notamment chez les scolaires. Un participant s’interroge sur la crise qui surgit dans les discours. Désindustrialisation, | ||
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- | Un autre participant s’interroge sur la dimension spatiale du projet et sur les éléments de perception de l’espace à Givors, où s’imposent de grands tènements, vides d’urbanisation. La balade du matin a rendu plus sensible à Yves Bourget le fait que la ville de Givors cherche son centre, en trouve difficilement son usage : Givors est une enfant de l’industrie, | ||
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- | //Crise, résistance, | ||
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- | Un participant interpelle sur la définition faite de la notion de « crise ». Le projet souhaite faire résonner ce mot chez les habitants, sans en poser au préalable une définition, | ||
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- | Le lien avec la notion de « résilience » s’est imposé dès l’origine du projet, autour de l’idée de « résilience citoyenne ». La véritable genèse du projet est ainsi à trouver dans l’entretien que Yves Bourget a pu réaliser avec Paul Vallon, | ||